Quand ton amour s’est présenté
comme une étreinte de toutes mes douleurs,
venu panser,
recoudre, raffiner,
je ne renaissais
Et dans ma psyché je concevais
cette éternité que je façonnais.
Et te répétais-je, « quel sourire »
qui fais frémir mon âme,
tiens-moi la main
et vivons l’amour en éternel recommencement,
oxygène-toi à travers mon dévouement
gémis à travers nos milles et une nuit,
notre artifice,
nos ouïes en milles feu,
notre édifice.
Et voilà l’inévitable,
cette fable de l’embrasement,
cette explosion des promesses,
ces rêves inachevés,
nous voilà finis.
Vais-je encore aimer,
vais-je encore dédier,
vais-je encore frémir;
je laisse à l’avenir le soin de me charmer,
mais en attendant j’ai appris
à côtoyer un nouvel allié
que j’avais abandonné,
un éternel ami,
qui t’a précédé et te succéda
mon « moi »
celui qui a séché mes larmes,
qui me dis lève-toi et vis ;
Renaître, se redécouvrir,
se rencontrer,
se reconnecter à son intérieur,
inspirer son self
et l’expirer en joie ;
je me suis complété
pour ne plus jamais m’abandonner,
seulement aimer en complémentarité.
© Moustapha Chein
