Dans ses yeux j’ai retrouvé mes terres,
berceau d’enfance, je m’y suis abrité et
dans son regard je renais.
C’est sous ses yeux que mes épaules
fatiguées déversaient leurs peines,
se transformant en encre,
que ses cernes dessinaient.
C’est dans ses yeux miroirs
que je me disloquais,
l’instant d’un sourire
me faisant rejaillir
d’un voyage lointain
que ses paupières renfermaient.
(c) Moustapha Chein
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