De
tes contours que je façonne,
par cette peinture qui me désole,
elle n’a pu être à la hauteur,
de ton visage enchanté ;
Endiablé par une beauté infinie,
ce pinceau à moi collé,
ne
pouvant te mater,
simplement t’imager,
te frapper d’un côté ;
Alors chère liesse regarde-moi,
et dans mes pensées dessine toi.
Spleen,
non Liesse,
je
t’ai secoué dans mon esprit,
avant de t’accoucher ;
liesse, je t’ai façonnée,
pour être le reflet de ma beauté,
notre beauté,
la vôtre,
celle des apôtres.
Liesse,
viens
à moi s’il te plaît,
chemine je te prie
à moi livre-toi.
Chaque
partie de ton être est magnifiée,
mon pinceau étant accablé.
Liesse,
que faire :
quand
« belissima » tu es,
« belissima » tu étais,
« bella » tu restas,
vers-moi tu viendras.
Après
tous ses émois,
il ne restai que toi,
Et
Moi.
Il
ne resta que nous,
en peinture crachés,
on s’est déversés,
mais jamais oubliés.
Depuis
que je t’ai enfanté,
on ne s’est jamais quitté.
« Bella »,
ma
plume, mon enclume,
toi au corps sublimée,
qui vient caresser mes nuits,
me fit voyager d’envie,
dans ton intérieur,
qu’à l’instant je vis.
Oui toi,
qui
vient me toucher,
me caresser,
laisse-moi languir,
laisse-moi
toucher,
laisse-moi humer,
l’œuvre de mon passé,
laisse-moi vivre.
Tu
es liesse,
je suis ton passé,
tu es « Viva »,
je suis épatée ;
Tu es reine,
je suis gouverne,
humble servante de tes désirs,
pour espérer tes baisers.
Je
regarde alors ton dos à moi donné,
ton sourire à demi-mot,
la Joconde t’a imité,
oui j’ai osé,
car moins connue,
tu es écrin de beauté,
étau de ma pensée.
Moi
détentrice de ce pinceau,
moi qui encore heureuse,
de
ce souffle de vie,
j’écris,
je peins,
Je vis.
© Moustapha Chein
13 janvier 2016
Artiste peintre : Corrine Réchou.
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