Aujourd’hui on célèbre nos mères,
nos amours,
nos mers,
nos océans et nos terres,
pourquoi oublier une particule de ce globe
pour invoquer la femme,
quand femme nous étions
et femme nous resterons.
Bercés dans vos cagots,
enfantés par vos cris,
on danse au rythme de chaque battement,
de votre amour.
Votre sang en nous diffusé,
« boom boom »,
tels sont les tams tams de notre joie,
« boom boom »,
la symphonie de notre amour
pour vous.
« Boom boom »
les intonations de notre gratitude.
Je danse pour ma part
la femme,
car c’est moi que je célèbre,
moi le fils d’une de ses dames.
Je swingue sur mes peurs,
je feinte mes craintes
car je me rappelle qu’une femme
était là pour me couver, me rassurer,
une sœur me protéger,
et je danse.
Sans escalier je gravis chaque montée,
je surpasse, dépasse et je projette
de transcender et d’escalader tous les Monts.
Par cet amour infini
qui nous lit,
la femme me fît
vivre aimer jouir gravir.
Oui nous sommes tous femme
nous sommes tous lumière.
Nous sommes femmes en départ
et en recommencement,
nous sommes femme,
et dans chaque scintillement du soleil on est.
On devient lune pour bercer vos nuits.
Nous les femmes,
les infinis,
sans qui nul n’eût vécu,
sans qui nul ne vit.
© Moustapha Chein

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