Cette musique qui épousait tous les vents,
irriguant le sang,
forçant celui qui l’écoute
à en épouser le rythme,
des milliers de gens,
dansant ainsi en mesure.
Cherchant chacun leur joie,
dans chaque insonorisation,
chaque battement,
chaque «boom ».
C’était la samba,
que le plaisir du voyage me fît découvrir.
Ces voix en chœur,
d’un cœur antique,
d’une voix tremblante,
à une autre trébuchante
passant le relais à ces doux parfums,
des chants d’amours…
Peu de peines s’affichaient,
comme-ci le monde s’invitait,
à une pause, à un suspens.
Et la populas dansa,
gambada, swinga.
Swing sur tes rêves, danse,
plaide cette joie et transmets la.
Vis, transperce
et meurs toi dans cette liqueur,
secoue, tumulte et danse en forme,
donne des formes à cette poésie,
déhanche et transporte.
Ainsi dans chaque partie de ton corps
exprime,
respire et recommence.
Récupère et relance
Danse et recommence.
Tel était les vibrations de cette samba
qui m’enjoua,
enjoliva ces tristesses
et dessina la joie.
Elle m’emplit l’âme et l’allégea,
me fît ressentir la force, l’allégresse
et m’emmena.
© Moustapha Chein
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