Chaque expression de son self était une explosion,
chaque particule, chaque cosmos d’un univers infini,
diversifié dans un visage mis en charpie,
Il l’aimait pourtant et chérissait l’idée,
de lui voyageant entre ses individualités,
manitou, tempérament,
il apprenait
ET
se perdait.
Ses facies, ses masques, ses traits,
ses figures, ses faces,
d’une frimousse à chaque matin différente,
à chaque nuit enivrante,
il escaladait son self,
personnage en relief,
Il se débattait entre ses différents visages,
mais aimait chacune de ses pages.
Il sniffait, reniflait, respirait, humait avec obsession,
son amour devenu toxique et dérision,
mais ne se résignait point.
La force de son dévouement ont fini par unir toutes ses physionomies,
ils ne formaient désormais plus qu’une.
Ainsi sa dulcinée se défit de ses masques,
jeta ses barrières et s’abandonna.
Admirant la constance, l’amour, la patience,
elle s’adonna.
Il avait ainsi dessiné son propre atlas sur son visage,
Et plus jamais il ne se perdit.
(c) Moustapha Chein

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