Coule à travers ces mots,
Ces instants, ces répétions de douleurs,
que tu dessines en couleurs
Et pourtant tant de temps d’un temps
un instant coulant.
À travers les rivières de tes peines,
tu récupères chaque fissure recousue
par les tissus de ta verve,
les aiguilles de tes verbes,
les larmes de tes espérances
Et tu fonds.
Chaque écart de langage,
chaque égarement,
chaque rempart,
fond avec ta peinture
et dans un infini chimère
se perd.
Fonds et fait infuser cette joie,
qui s’extériorise de tes couleurs,
qui transcende tes douleurs
et qui s’égoutte de ton pinceau.
Mouds je te prie
ces cris,
contiens les dans une voix
celle de ta voie :
sentier d’un bonheur retrouvé.
Tu as avoué pourtant que jamais
tu n’as cessé d’être heureux,
que divaguant
entre joie et peine tu étais;
Tu as avoué simplement
être Homo sapiens,
d’un dessein,
que tes doutes fascinent,
tracent,
et gambergent.
Broie chaque vent violent
et brise chaque segment,
de tes peurs d’antan.
Conforte ton prochain,
venant d’un horizon lointain;
assure le que dans ces couleurs volcans,
vous fondez ensemble
pour dans ce temple renaître,
de vos larmes, déchirures et doutes
Et vous coulez..
Fonds je te prie
et vis..
Ta famille, ton ouïe
ton septuple
d’une vie en recommencement,
Accroche toi à eux et entends
cet amour maman, cet amour enfant,
cet amour pourtant
Infaillible, invincible,
indestructible,
cet amour maternel aux ailes pleins d’elles.
Accroche y toi
Et vis.
(c) Moustapha Chein
Montréal

Magnifique
RépondreSupprimerMerci beaucoup :)
SupprimerMachaAllah
RépondreSupprimer:)
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