Je vois dans ton regard nu,
ce qu’Apollon voyait dans la lumière.
Je feins à déshabiller ton être,
afin que ta chaire enveloppe ma lisière,
celle de mon amour d’hiver.
Ton corps berceau de mon âme,
mon esprit étau de ta chaire,
je suis tien et tu es mienne.
Découvrons nous de cet impair,
et vivons l’éphémère
en éternel recommencement.
Pour que tu sois aurore et moi crépuscule,
d’un amour qui s’envole
et pénètre les rivières,
d’un temps,
un instant et tout le temps.
Afin que nos pages soient lues en exemplaire,
par ceux même qui cherchent la lumière.
(c) Moustapha Chein
Montréal
01 Août 2023

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