Regard perdu,
regard étanche,
douceur endurée,
art en connivence,
cheveu lissé,
beauté tracée,
splendeur tressée.
« Même le visuel parfois
peut avoir le même effet,
que la poésie »,
m’a-t-elle rétorquée;
J’étais admiratif, intrigué,
devant tant de charmes;
D’un art appas,
elle se laissait prêter,
se pratiquait
à des connivences vénustés.
Majesté, m’écriais-je,
pourquoi cette grâce provoquée,
provocante,
déambulant ce déhanché,
ce charme Marvel,
ces courbes martelées,
cet art fasciné, zigzagué,
brisant mon self.
Par un simple regard,
une simple vue,
Se dandinant dans cette rue,
Art, artistisme, prouesse, sobriété,
rien n’était pasteurisé,
tout était pure et nature;
Rien n’était joué,
tout était élégance et jouvence,
je ne pouvais alors que la regarder,
la dessiner non pas sur une toile
acrylique,
mais au son épic
de mes mots vifs;
Elle était pique,
d’un As,
qu’il fallait fredonner.
Ma beauté,
au visuel chanté,
elle était « Ou » ou « May »
mais elle était « aïe ».
© Moustapha Chein
Montréal,
22 Août 2023
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