Cette mélancolie exprimée,
ces yeux effacés,
cette expression enragée,
ces mots envolés,
ce visage accouché,
à moitié enfanté.
Ces traits disparus,
de nos rues.
Pourquoi tant d’amertume ?
écris-toi, dessine-toi,
et dans ma missive explose.
Montre-toi, dévoile-toi,
et dans ton charme emprisonne moi.
Ton œuvre est patois,
prose,
Apollinaire,
scoliose,
car fragmentaire ;
Et pourtant,
Tellement infini qu’elle nous mène,
nous vole à ces contrées, ces épopées,
nous transportant vers un infini d’imaginés,
de violence, d’absence, de décadence,
mais d’obéissance,
à l’œuvre de l’auteur,
qu’il a voulu incomplète.
Il nous gifle par ses coups de pied,
pied-de-biche,
Gouache, aquarelle, allégorie.
De cette caverne à moitié teintée,
de dos, les abrités dessinaient,
le monde ailleurs, la vérité extérieur,
l’essentiel est de toute façon ailleurs.
(c) Moustapha Chein
Montréal
Artiste peintre : Barbara Kroll
Magnifique!
RépondreSupprimerMerciiii! <3
SupprimerAminata D. C'est l'aspect métaphysique qui m'interpelle le plus dans ce texte. Ça insiste à l'introspection, et oui, à exprimer ce que l'on est vraiment.
RépondreSupprimerMerci chère Aminata pour ces beaux mots. <3
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