Qu’il n’ait pas de fin ce cri de poésie,
qu’il n’ait pas de fin ce malentendu :
celui de notre amour en détritus,
en milles départs et sans fin,
en milles brisures et en cassures,
mais en éternel recommencement.
Qu’il n’ait pas d’épilogue,
qu’il n’ait pas de fin,
ce monologue racontant notre dessein,
de voir ce monde en harmonie et sans dédains,
de voir notre amour en orchestre enfin,
en symphonie, en mélodie mais surtout sans fin
composé par Bach et orchestré par Chopin.
Qu’il n’ait pas de fin ce poème,
bohémien certes mais non en vain,
il vient réveiller nos sens,
nos cœurs et nos instincts
qu’il vienne alors façonner notre chemin;
Qu’elle n’ait pas de fin cette joie,
qu’elles n’aient pas de fin ces fissures,
car seul toi sais les recoudre.
Qu’elle ne s’arrête pas cette épopée,
qu’elle raconte nos rêves,
nos passions,
qu’elle nous rappelle nos entailles,
nous conte nos échancrures;
Que ces bouts rimés,
viennent panser nos coupures,
qu’ils viennent renforcer nos liens,
les broder délicatement à la main.
Mais qu’il ait une fin ce désamour régnant,
dans ce monde baignant,
Saignant : de sang et de guerre gouvernant ;
Qu’il retrouve sa logique,
qu’il retrouve sa cohésion,
qu’il soit enfin,
À la paix enclin,
à la différence couffin,
à la tolérance écrivain.
Qu’il n’ait pas de fin ce refrain,
qu’il n’ait pas de fin ce quatrain,
qu’il poursuive dans ton intérieur son chemin,
Je t’aimerai encore demain.
© Moustapha Chein
03 Novembre 2023,
Montréal.

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