Se réinventer chaque jour,
c’est la renaissance;
Renaître,
se connecter avec son self,
naviguer à travers ses émotions,
écouter son moi intérieure,
lui parler des heures,
le faire voyager à travers ces contrés,
versifiés, chantées, contées,
Beauté ;
Pérégriner,
jointoyer une joie épurée,
survivre;
Réécrire le sens de la résilience,
danser
et chanter cette reconnaissance,
d’être vie et poésie,
un éternel enfançon.
On ne vit que deux fois,
la seconde commence
à l’instant où notre foi
réalise l’épurement de la première :
« Alors se perds dans ces dunes,
cette silhouette déserte,
ces vents contant,
un passé reconverti
en ouïe »
C’est au risque de tes peines,
que ton bonheur se profile,
c’est au passé que tu dois le présent,
c’est à l’horizon,
que tu dois tes recommencements.
Alors, je parlai aux plantes,
je chantai les palmiers,
je m’exclamai en découvrant les Pyrénées,
je m’adonnais à ces longues randonnées,
j’escaladais,
et plus j’enjambais,
chacun de mes chagrins,
j’écrasais.
Je devenais essence et renaissance,
et dans chacune de mes roses,
je respirais,
cet air de laisser-aller ;
Félicitée,
là où la poésie est sacrée ;
Je redevenais,
Et à mon self
je réapparaissais.
© Moustapha Chein
Montréal,

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