Avant on était « pardon »,
aujourd’hui on est inexcusable,
pendables,
fables.
Mais enfants...
Car non chalands
on demeure vivant,
FOLÂTRE
Âpre
Marbre de mots et de voies.
Criant
Ho mon « MOI » reste je te prie,
ENFANT.
Oui crie, oui vis,
car tu es resté enfant,
guilleret,
réjoui et léger,
joueur,
fou et accord.
C’est simplement ton corps
qui te fait du tort,
mais ton « moi » s’ensort
si bien qu’il t’endort
dans cet éternel recommencement.
Dans ton enfance infinie
en symphonie et en accord,
tu jettes l’encre,
aux pays des songes tu accostes.
Avec les amarres de tes espérances
Tu navigues,
Bravant vents et marrées,
jusque mater cet Amer.
Dors mon enfant,
aujourd’hui sans peine
et sans peur,
réveille-toi mon enfant
de ce cauchemar qui te meurt.
© Moustapha Chein
21 Juillet 2023,
Montréal

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