jeudi 12 octobre 2023

{Sur les Rails du bonheur}

En regardant de ma fenêtre,

l’allée le paysage,

qui semble a chaque saison,

changer d’âge ;

 

En regardant les rails qui restaient identiques,

comme si nous étions toujours au point de départ,

je me demandai alors vers où nous mène ce train,

vers la joie,

le bonheur,

ou vers un rêve en vain.

 

On se demande alors,

toujours le regard figé par la fenêtre,

que nous a apporté cette errance,

certainement la rencontre d’un être cher,

qui de cette même fenêtre,

nous disait salut de la main,

quand le train commençait à s’éclipser.

 

Que nous a apporté cette découverte,

que nous a t’elle enseigné :

 

« Que le bonheur que nous avons vécu,

 n’est pas l’exquis.

que ce même train qui nous a exalté vers cet être cher

va nous enlever de lui pour nous ramener au point de départ. »

 

Comme ci cette euphorie,

n’avait d’antan existé,

et a laissé place à l’à part ;

 

Cet éphémère auquel nous nous accrochons,

ce laps de temps si court parfois,

qui nous vend cette idée du magique,

au point que si la rencontre,

ne répond pas à l’attente

le choc en est encore plus violent.

 

À en vouloir au train,

d’avoir été à l’heure pétante,

Nous ayant ainsi conduit,

vers un chagrin déguisé en bonheur ;

 

Et comme ayant tout investi,

dans ce mirage,

nous ne voulions donner l’occasion à ce train,

de nous voler à cette harmonie,

parfois déguisée en trouble,

cet hymne à la vie.

 

Alors on décide de se battre,

pour cette ivresse,

et d’essayer une dernière chance,

en espérant,

qu’elle ne nous mène pas vers la décadence.

 

Tout ceci dans la quête d’une félicitée,

dans la collecte du ravissement,

mais le fait d’être lié à un train,

ne ferme-t-il pas toute voie à la joie ;

 

Pourtant sur ces rails,

le train semble nous y conduire.

 

À nous de nous battre,

pour que ce bonheur

ne se déguise en malheur.

 

À nous d’aimer,

Et de pérégriner.

 

 (c) Moustapha Chein


15 Décembre 2009,


Paris.




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