jeudi 27 juillet 2023
{Pieds nus}
dimanche 23 juillet 2023
{Miroir en peinture }
Pour lui,
Jules Renard a dit : Un père a deux vies, la sienne et celle de son fils.
Cet aphorisme célèbre me rappelle ce grand fardeau,
celui de ta deuxième vie,
cette vie que je me dois de révérer,
pour être depuis ton sépulcre,
ton ouïe,
ton miroir,
ta sève,
En prière de l absent,
Je veux te conter,
En prière du présent,
Je veux te peindre,
Les mains levées,
Je te dévoile,
En acrylique, gouache je veux te façonner.
En prière de l absent je te laisse en moi t inviter,
Et mon fardeau raconter,
Mon flambeau porter,
Car trop lourd,
Je te demande de me soulager…
Je te conte,
Et je laisse mes mots couler,
Mon encre saigner,
Et ma peinture duvet,
Tableau de ma peine.
En miroir collé,
Poésie des maux,
Je veux à toi me confier,
Délivre-moi,
Et repose-toi…
A toi, A lui, à Nous, A vous :
Dans sa pensée je me suis réfugié
Dans sa lumière j’ai brillé,
A travers son histoire je me suis retrouvé,
Son nom, fier de porter
Le sommet de ma gloire ne peut excéder son apogée
Aujourd’hui plus que jamais j’ai besoin de me confier,
Mais à qui? C’est lui mon garde secret.
Donc je ne peux que me transcender,
dans le but de lui parler.
Dans mes rêves j’ai l’impression de le toucher
je me rends compte lors du réveil,
que toute une vie ne pourrait me lasser,
Seul l’éternité me satisferait…
A lui,
L aimant,
L affectueux,
Le tendre,
Le moelleux…
Le maître des prétoires,
L animal politique,
Cet homme à la voix douce,
Au calme olympien,
Adepte du silence,
Et du regard communiquant,
Auteur de peu de mots,
Car il en mesurait les maux,
Ces mots étaient soin de nos cachots,
Cachot de nos brisures,
Ces mots abritaient nos fissures,
Soignaient nos déchirures.
Auteur de maximes,
Que nous admirateurs,
On érigeait en universalité,
Dans sa caverne à moitié teintée,
Il abritait une allégorie,
Dont seul l amour se dégageait.
Il peignait les effrois,
Dessinait les émois,
Et les transformait en joie,
Car seuls ceux qui l air patois,
Etonné de son « moi »
Aux allures de grandeur,
Aux apparences de vigueur,
Pouvaient apprécier…
Ils le savaient humilité,
Et Simplicité…
Lui, lui,
Le père suave,
Lui…
Le matériel s’étant transformé en spirituel, je compte sur la transcendance de ces mots pour t’atteindre la haut.
Je te promets cher Père de ne jamais laisser ta mémoire déprécier.
Je t’aime.
© Moustapha Chein.
Montréal
samedi 22 juillet 2023
{ Transmets-moi la vie}
vendredi 21 juillet 2023
{Restons Enfants}
lundi 17 juillet 2023
{Just before Happiness}
Just before happiness,
I could see that glow.
Just before happiness,
I looked and watched this splendor,
this horizon that you draw from your outline.
This horizon is our life,
horizon of our diffraction,
our broken chips.
just before happiness, I watched,
and smelled our time,
The one where your candid look would wake up my senses,
would give me a heart,
I would learn to breathe, eat and draw.
For without this light I am defeated of myself,
I cast anchor and I cry!
From these binoculars I watch you, look at you,
your breathe.
Just before happiness you were hope and I was nothing,
you were danger, watercolor, happiness
I was wash,
but empty of your colors,
until you dump on my pen
and that I explode
in gouache, canvas, water, oil.
Just before happiness you painted me,
and I was nothing,
you gave me birth and you threw me.
I continued to watch you, scrutinize, sniff
and in my thoughts you slept..
Just before happiness you were me
and I was fine,
Just before happiness I was born,
and with you happiness is calmed..
Just before happiness
(c) Moustapha Chein
Montréal
{Juste avant le bonheur}
j’apercevais cette lueur.
juste avant le bonheur,
je regardais et matais cette splendeur.
Cet horizon que tu dessines de tes contours,
cet horizon qu’est nos vie, horizon de nos détritus,
nos brisures enfouies.
Juste avant le bonheur, j’observais,
et je humais notre heure,
celle où ton regard candide réveillerait mes sens,
me donnerait un cœur,
m’apprendrait à respirer, manger et dessiner;
car sans cette lumière je suis défais de moi,
je jette l’ancre et je pleure!
De ces jumelles je te surveille, te guette,
te respire.
Juste avant le bonheur tu étais espoir et j’étais rien,
tu étais danger, aquarelle, bonheur,
j’étais lavis,
mais vide de tes couleurs,
jusqu’à ce que tu te déverses sur ma plume
et que j'explose,
en gouache, toile, eau, huile.
Juste avant le bonheur tu m’as peint,
et j étais rien,
tu m’as enfanté et tu m’as jeté.
J’ai continué à te zieuter, scruter, sniffer
et dans ma pensée tu dormais…
Juste avant le bonheur tu étais moi
et j’étais bien!
Juste avant le bonheur j'étais né,
et avec toi le bonheur est vêlé…
Juste avant le bonheur.
© Moustapha Chein
Montréal
Artiste Peintre : Holly Armstrong
dimanche 16 juillet 2023
{L’infini en cercles}
Poésie sans bornes,
Poésie des âmes,
Poésie des pleurs,
Poésie des cœurs,
Moments ravageurs,
Poésie des heures.
Comte de Monte-Cristo,
poésie d’en haut,
« J’accuse » d’Émile Zola,
poésie que là, que voilà,
poésie de glaive,
d’un Dreyfus,
qui fut, fusses-tu, qu'il eût été,
blâmé, encerclé, crié, emprisonné,
pour des origines d’antan martyrisées.
Classiques de Chopin,
musique enfin,
talents cherchés,
citons aussi Bach, Beethoven, Vivaldi,
chantant les quatre saisons en infini,
cercles, sphère, orbite, arceau,
cénacle, d’un arc pendant, chantant
l’infini.
Contemplant « les contemplations »
d’Hugo, d’en haut, vertigineux, prodigieux,
proéminent, impérieux,
c’était Victor,
aux misérables chantés, aux peines contés.
D’une liberté guidant le peuple,
d’un Eugène Delacroix,
peignant avec une croix,
ce que les trois glorieuses révolutionnaient
et exprimaient ;
de cette bastille très vite oubliée,
enterrée par cette monarchie de juillet.
Poésie d’enfants réconfortants,
poésie des voix abandonnées,
pour qu’en Césaire elles renaissent
d’une affection animée, littérature, « Aimé »,
ainsi il fût :
« la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche,
sa voix, la liberté de celles
qui s'affaissent au cachot du désespoir»,
il fût Césaire, d’une aire, au revers,
mais en éternel recommencement.
Nomade le poète fût, désert il refleurit,
d’un chant maure verbal, mais enfin écrit,
par un Habib Mahfoudh au talent infini.
Ainsi c’est dans « Mauritanides » que la muse naît,
et se reconstruit, murit et fructifie,
pour enfin se ramifier en poésie, prose, vers,
envoûtement charme et émotion.
Mais aussi lois, droit, précédent,
car sous les lois, la poésie,
sous ma plume se cache vos secrets,
Enfouis, infinis, et cerceau.
Je suis indéfini
Et dans la versification je revis.
© Moustapha Chein
17 Juillet 2023,
Montréal
Artiste Peintre : Gabriel Gebka
mardi 11 juillet 2023
{ Les couleurs du Silence}
Donnons au silence une couleur,
Illustrons-le,
de ce paradoxe exprimé
pour briser ce silence,
de ces sentiments profonds,
que seul le silence exploite pleinement.
Ressentons ce silence et en prose posons-le.
Il défie pourtant nos mots
et l’emporte sur leur subtilité,
car fin il est, il se glisse,
s’habille
et s’illustre de cette couleur arc en ciel.
Dessinons-le à défaut de l’égaler.
Il s’accorde à toutes les pensées,
s’insère dans ces regards complices,
il a parfois un goût de délice.
Je veux chanter ce silence,
le murmurer, le louer,
Lui dire que les mots
sont incommensurables à sa largesse,
mais peuvent viser là où lui ne ferait qu’effleurer,
les vers emporter,
dans un élan
que ses couleurs ne sauraient contenir.
Par leurs sens aux interprétations différentes,
les mots peuvent défier,
gifler, secouer, changer.
Mais le silence restera roi,
car les mots parfois,
Aux dangers inscrits,
ils détruiront,
là où lui serait guérisseur.
De ces mots leurres,
ces mots biaiseurs,
alors le silence olympique,
observe et vient humer son auteur :
« Viens dans ce berceau que je t’ai cajolé,
brises, fissures, leviers,
montures, cassures, coutures,
je serai pour toi ce que tu es de moi,
et ce pour quoi ils sont si friands,
la quiétude de mon olympe. »
Je t’aime en silence.
(c) Moustapha Chein
Montréal le 11 Juillet 2023
{Les mots se jouent de nous}
Le cheminement intime conduit à s’interroger sur le jeu des mots, leurs malices, leur humour et à quel point, ils se rient de nous. Car oui,...
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Papa danse avec moi, Papa ne vois-tu pas, que je m’abreuve de toi? Papa ne sens-tu pas, n’entends-tu pas, que tu es mon modèle; Je m’env...
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Witness me, my frights, my love for you, my fears and my emotions. Witness me and don't resolve to forget. Why do I love? Because I ...
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