mercredi 23 août 2023

« Jasmin »

Ma Yasmine 

Déhanche toi et fais moi rêver 

Déambule ton self et fais moi languir,

Fais moi suer, fais moi humer,

Ton parfum, ta saveur, 

Tes couleurs,

Fais moi luire;


Ma Yasmine ta grandeur physique,

Ta grandeur lueur,

ta grandeur psychique,

ta grandeur beauté

fais moi jouir;


Ma Yasmine apprends-moi à aimer,

et à feinter la morosité;


Cette démarche grandeur,

Au bord d’une eau en feu,

Bordée par ta beauté, 

ta félicitée,

nous nous baladâmes; 


Et sous les sons des vagues 

Nous nous embrassâmes,

Nous nous retrouvâmes;


Et sous un ciel de mille feu,

nous explosâmes,

artifices, étoiles,

Brillances, luisances,

corps entremêlés,

pêle-mêle,

Nous ne fûmes plus qu’un;


Confusions des atomes,

unicité de l’esprit,

Nous nous cherchâmes 

Et dans des étaux « switchés »

on naquit : 

« Qui es-tu

Qui suis-je ? »


Je suis toi 

Et tu es moi 

Et dans ta poésie on s’est perdu 

nos chairs on s’est prêté,

retrouve moi au coin 

de cette vue

que je t’apprenne à déambuler 

façon majesté 

et que tu m’apprennes à écrire

style passionné; 


Sors de ce corps 

Et reviens-moi

Abandonne le tien 

Et en moi perds-toi

Je suis ta reine 

Et tu es moi »


(c) Moustapha Chein 


23 Août 2023,


Montréal,




 

mardi 22 août 2023

{Visuel}


Regard perdu,

regard étanche,

douceur endurée,

art en connivence,

cheveu lissé,

beauté tracée,

splendeur tressée.

 

« Même le visuel parfois

peut avoir le même effet,

que la poésie »,

m’a-t-elle rétorquée;

 

J’étais admiratif, intrigué,

devant tant de charmes;

D’un art appas,

elle se laissait prêter,

se pratiquait

à des connivences vénustés.

 

Majesté, m’écriais-je,

pourquoi cette grâce provoquée,

provocante,

déambulant ce déhanché,

ce charme Marvel,

ces courbes martelées,

cet art fasciné, zigzagué,  

brisant mon self.

 

Par un simple regard,

une simple vue,

Se dandinant dans cette rue,

Art, artistisme, prouesse, sobriété,

rien n’était pasteurisé,

tout était pure et nature;

 

Rien n’était joué,

tout était élégance et jouvence,

je ne pouvais alors que la regarder,

la dessiner non pas sur une toile

acrylique,

mais au son épic

de mes mots vifs;

 

Elle était pique,

d’un As,

qu’il fallait fredonner.

 

Ma beauté,

au visuel chanté,

elle était « Ou » ou « May »

mais elle était « aïe ».

 

© Moustapha Chein



Montréal,

 

22 Août 2023




 

lundi 21 août 2023

{Mohamed}

J’ai décidé de m’essayer
à l’éloge du seul être humain
qui vaille, en vaut, nous vaut,
ce délice,
et non cette peine,
d’être chanté;
car il était Mohamed, Ahmed,
et dans les cieux Mahmoud.
Il a été émissaire,
d’une douceur,
prophète de vertus,
transmetteur de bon caractères,
il était et restera guide de bien-être.
Aux pèlerins qui furetaient
parmi ses compagnons,
cherchant à le scruter,
Il fallut l’identifier,
le pointer d’amour, de respect,
pour leur dire,
voici l’homme que vous cherchez,
votre interlocuteur, humble,
et analphabète,
votre enseignant pédagogue,
et illuminé, d’une lumière divine,
reçue, portée,
par Gabriel son bien aimé.
Alors il prodigua,
enseigna,
professa,
et dans la tolérance évolua :
« vous avez votre foi,
nous avons la nôtre,
en parallèle nous vivons,
en communion nous échangeons,
sans que vous soyez adhérents,
sans que l’on soit disciple de votre ligne ».
Ainsi naissait le vivre ensemble,
la cohabitation,
qui devint modèle universel.
Sur ce Mont Ouhoud,
Il s’exprima,
pour rassurer des soldats affaiblis,
alors il s’exclama :
« Je suis Mohamed, point de doutes,
Je suis l’envoyé du maître céleste,
point de frousses,
campez à vos postes,
Et en vaillants,
affrontez, humez et avancez »
Douceur et amour,
sont les qualificatifs,
qui accompagnaient la description
qu’il faisait de Khadija
sa bien-aimée,
elle était pour lui source et essence,
couvent et assurance,
« couvre-moi » lui dit-il en tremblant,
Venant de recevoir la missive du plus-grand.
Couvre-moi répéta-t-il à sa dulcinée,
qui lui répondit : « Wallahi »,
jamais le Céleste ne te maudira,
tu es probité et douceur,
refuge des orphelins,
et pureté,
relève-toi et prêche,
je serai ta première adepte.
Il nous enseigna alors la patience,
mère des vertus
et berceau des lendemains;
Le prélude de son message,
avait pour destination ses rapprochés
et sa maisonnée,
Ainsi naquit la maxime
: « charité bien ordonnée
commence par soi-même »;
Il poursuivit un travail de diplomatie,
instaura un État qui transperça
les confins de sa terre nomade;
ainsi du dos d’un chameau,
Il enseigna aux rois, aux empereurs,
comment gouverner
et avec justice,
justesse et humanité,
diriger.
Aujourd’hui en milliards d’admirateurs,
nous lui adressons ces douces pensées,
et lui disons avec affection :
prières et salutations sur vous
notre havre,
notre gîte,
notre bien aimé.
« Mohamed »
© Moustapha Chein
Montréal,
21 Août 2023



{Vers l’essence}

Retour aux essences,
retour aux prémisses,
d’une enfance vérité,
accédant à des langages ésotériques,
l’enfant s’exprimant aux animaux,
adoucissant les roses,
faisant sourire les proses,
offrant bonheurs aux autres,
faisant réveiller nos apôtres.
 
Parents de lui,
enfant né, enfant d’aujourd’hui,
enfant d’autrui,
enfants de nous.
 
C’est ce retour souhaité
à une enfance célébrée,
que nous amorçons aujourd’hui.
 
Par un travail quotidien,
moulin, semant,
chaque grain de notre innocence
dans cette œuvre.
 
On se redécouvre,
par des brins de voies,
des brins de voix,
cette voie vers une félicitée,
trébuchée par le passage adulte.
 
Ce culte de la responsabilité,
ce culte société,
ce culte socialisme,
mélange, entreprise, culture,
Intellectualisme.
 
Mais aux candides absents,
à la reconnaissance pourtant,
dépendant,
à l’amour d’autrui, tributaire,
cherchant avec violence cette compagnie,
pour fuir la sienne,
volant, chantant, clamant,
aimer, sans savoir à la vérité qui il est.
 
C’est ainsi que dans cette forêt,
me dessinant dans ma psyché,
je décidai de me redécouvrir.
 
Cherchant avec vaillance qui j’étais,
où vais-je, que sais-je,
si aimer était abri et paravent,
ou sincérité et complément.
 
Mon voyage spirituel,
me fit parvenir à cette conclusion,
que chacun des arbres de cette forêt,
me communiquant de me perdre,
me laisser-aller, pour mieux me retrouver,
mieux aimer, mieux servir et mieux donner.
 
Alors je décidai
de m'énamourer de mon self,
renaître en poésie,
pour en complémentarité aimer.
 
© Moustapha Chein
 
Montréal
 

21 Août 2023 



{Towards ourselves}

Back to the essence,
Back to the beginnings,
a childhood of truth,
accessing esoteric languages,
the child speaking to animals,
Softening roses, making proses smile,
Offering happiness to others,
Awakening our apostles.
Parents of him,
child born, child of today,
children of others,
children of us.
It is this desired return,
to a celebrated childhood,
that we are beginning today.
Through our daily work,
milling, sowing,
Every grain of our innocence
in this work.
We rediscover each other,
through wisps of paths,
strands of voices,
this path towards a blissful,
stumbled by the passage of adulthood
This cult of responsibility,
this cult of society,
this cult of socialism,
mixture, enterprise, culture,
intellectualism.
But the candid is absent,
to recognition dependent,
to the love of others, addict,
violently seeking this company,
to escape his own,
stealing, singing, proclaiming,
to love, without really knowing himself.
And so, in this forest,
taking shape in my psyche,
I decided to rediscover myself…
Searching valiantly for who I was,
where am I going, what do I know,
whether love was a shelter and a screen,
or sincerity and complement.
My spiritual journey,
led me to the conclusion,
that every tree in this forest,
telling me to lose myself,
to let myself go,
in order to find myself,
to love better, to serve better,
to give better.
so I decided
to fall in love with the writer,
be reborn in poetry,
to love in a complementary way.

(c) Moustapha Chein

Montréal,

21 Août 2023



mercredi 9 août 2023

{Fonds}


Étale toi et bous,
Glace toi et fonds,
Détritus, brisures,
Reconstitue-toi
Et fonds.
Coule à travers ces mots,
Ces instants, ces répétions de douleurs,
que tu dessines en couleurs
Et pourtant tant de temps d’un temps
un instant coulant.
À travers les rivières de tes peines,
tu récupères chaque fissure recousue
par les tissus de ta verve,
les aiguilles de tes verbes,
les larmes de tes espérances
Et tu fonds.
Chaque écart de langage,
chaque égarement,
chaque rempart,
fond avec ta peinture
et dans un infini chimère
se perd.
Fonds et fait infuser cette joie,
qui s’extériorise de tes couleurs,
qui transcende tes douleurs
et qui s’égoutte de ton pinceau.
Mouds je te prie
ces cris,
contiens les dans une voix
celle de ta voie :
sentier d’un bonheur retrouvé.
Tu as avoué pourtant que jamais
tu n’as cessé d’être heureux,
que divaguant
entre joie et peine tu étais;
Tu as avoué simplement
être Homo sapiens,
d’un dessein,
que tes doutes fascinent,
tracent,
et gambergent.
Broie chaque vent violent
et brise chaque segment,
de tes peurs d’antan.
Conforte ton prochain,
venant d’un horizon lointain;
assure le que dans ces couleurs volcans,
vous fondez ensemble
pour dans ce temple renaître,
de vos larmes, déchirures et doutes
Et vous coulez..
Fonds je te prie
et vis..
Ta famille, ton ouïe
ton septuple
d’une vie en recommencement,
Accroche toi à eux et entends
cet amour maman, cet amour enfant,
cet amour pourtant
Infaillible, invincible,
indestructible,
cet amour maternel aux ailes pleins d’elles.
Accroche y toi
Et vis.
(c) Moustapha Chein
Montréal
09 Août 2023







dimanche 6 août 2023

{Tambour des âmes écriées}

Déchire, dans les tréfonds de ton âme,
ces écritures, ces tentatives de style,
consolide cette fausse missive,
imite et dans l’illusion perds-toi.

Tu n’es rien, une simple encre, à la recherche vaine,
d’une place dans cette forêt qu’est la littérature.

Quelle prétention que d’écrire, alors que tant,
de mots, d’inspirations, d’exclamations
ont été gravés au panthéon des plus grands,
que fusses-tu pour prétendre,
accéder à ces pensées enfouies et gamberger à les conter.

Tu n’es que prétentieux, prétention, immersion
de croire, vouloir, songer
à griffonner.

Soustraits-toi et par une fraction littéraire admets,
que la trilogie Rimbaud, Baudelaire, Senghor a vidé ton plat fruité,
rempli de rêves, d’utopies, et d’immaturités.

Mais en cet été verdure, joie et ensoleillé,
tu t’es laissé à songer, assis dans un café,
te transcendant dans l’esprit de Sartre,
que tu te cuidais, à vouloir exhaler.

Tu t’es permis à cette permissivité,
et tu t’es laissé emporter par le néant de ta loquacité,
veillant à te dévoiler et non cherchant,
car seul ton âme est écran de ton “moi”
rideau de ton esprit,

La dévoiler c’est mentir,
tout comme traduire c’est trahir.

Frapper ce tam-tam pour en faire couler son être
n’est alors qu’hypocrisie.

Et pourtant…

Je m’y essaye vous jurant
de toutes mes forces épuisées pourtant,
que je veux me dévoiler et sincèrement écrire,
pour moi aussi partager et moi aussi conter,
et moi aussi dans un café aux quartiers latins,
prétendre libeller.

En cet été, écrire s’imposa,
la poésie à moi se manifesta,
pris d’un envoûtement de syllabes et de voyelles,
je m’enchevêtrais derrière chaque mot les laissant en moi pénétrer,
pour vous souhaiter le meilleur des mondes…

Je suis un menteur écrivain,
exprimant par le tam-tam de mes verbes,
ma verve,
Et faisant à mon espérance raisonner les âmes..

Heureux fus-je quand je découvris
que la sensibilité est intemporelle :
alors j’écrivis,


pour à mon tour vous souhaiter en ce bel été,
le voyage des songes,
des songes infinis et répétés.

Votre menteur écrié.



© Moustapha Chein


Montréal.

06 Août 2023






samedi 5 août 2023

{Phonème des armes}

 

Sifflet de liberté:
Jamais nos âmes,
ne se sont délaissées,
à la peur endiablée,
seul le cri de guerre les guidait,
un son de liberté,
un tonnerre d’indépendance,
une envie de souveraineté,
de congédier,
ceux venus nous dominer..

Des bruits de tonnerre,
Un temps ensablé,
Des cris de guerre,
Un vent désert,
Des conquérants décidés
à mater ce cher preneur,
de nos terres, nos somptuosités…

Ici était une erreur de destinée,
ici des soufis, des guerriers, des émirs,
s’étaient unifiés,
pour ne jamais tolérer,
d’être dépossédés..

Nos destins en poésies dictés,
par des paroliers, des poètes nomades,
qui éditaient des chants de guerre.


Le thé énergie,
les chevaux dossiers,
le vent porteur,
la liberté moteur,
ils combattaient…

Ils avançaient et le bruit de leur pétard,
tard dans la nuit,
apeurait ce colon fatigué,
d’affronter des adversaires acharnés…

Le vent soufflait et le son de ces cris raisonnaient,
les tambours fêtaient,
cette victoire retrouvée.

© Moustapha Chein

Montréal



jeudi 3 août 2023

{Rien n’entrait en moi sans résistance}

 

Rien ne transperçait mon esprit
sans le secouer,
sans trébucher
sur les multiples pensées qui précédaient.

Faites lui une place,
Non!
D’abord déforme, mou,
malaxe et modèle
embrase et soumets.

Rien n’entrait en moi sans résistance,
cet ergo sum renfermé sur lui,
comme si tout était question au doute.

Je rejetais alors l’étranger,
giflait l’esquimau,
courait face à l’autre.

Non je pense donc je suis,
Je te rejette donc tu es,
Je me renferme donc j’existe,
On s’ignore donc nous sommes.

Jusqu’au jour où seul lui, elle,
Qui es-tu?

Celui qui la main tendue a pénétré ta psyché,
t’a soutenu, t’a sauvé,
t’a fait découvrir de nouvelles saveurs,
des épices,
de nouveaux mots :
les matériaux de son esprit.

Parfois la sensualité des corps
produisait par le feu d’une nuit ce métissage.

Je vis alors ces beaux yeux luisants,
ce visage café au lait,
je compris que penser c’est aimer.
Être c’est accepter :
« Il pensa donc il était »
Mon maître de pensée,
Ce grand Descartes aux nombreuses cartes.

Je pensais l’autre et je devenais,
je la pénétrais et j’étais,
elle me touchait et je fus,
fusses, fussent-ils.

Ils s’aimaient et ils étaient.
Ensemble ils renaissaient.

© Moustapha Chein

Montréal



mardi 1 août 2023

{Son regard nu}


Je vois dans ton regard nu,

ce qu’Apollon voyait dans la lumière.

 

Je feins à déshabiller ton être,

afin que ta chaire enveloppe ma lisière,

celle de mon amour d’hiver.

 

Ton corps berceau de mon âme,

mon esprit étau de ta chaire,

je suis tien et tu es mienne.

 

Découvrons nous de cet impair,

et vivons l’éphémère

en éternel recommencement.

 

Pour que tu sois aurore et moi crépuscule,

d’un amour qui s’envole

et pénètre les rivières,

d’un temps,

un instant et tout le temps.

 

Afin que nos pages soient lues en exemplaire,

par ceux même qui cherchent la lumière.



 

(c) Moustapha Chein


Montréal


01 Août 2023 




lundi 31 juillet 2023

{Palm tree of hope}


This tree wounded at birth,
clinging to hope
grew through these rocks,
becoming rock, hope and zephyr.

It penetrates this stone breaking its defects,
making its qualities, surrounding its beauty
becoming tree and hope, soil and birth.

It becomes nature and recognition,
He becomes connection, elevation and rebirth.

It crosses the path of its hope,
tears the path of its pain
And rocks the path of its dreams.

It climbs and rises,
builds and deconstructs
to reassemble and rebuild itself.

It becomes tree and nature, it becomes moisture,
physical and essence.

It is oxygen, breakage and release,
It becomes letting go.

Acknowledging its fate, it surrenders,
and embraces courage,
so the beauty of his approach creates the tree itself,
making plants, roots swarming through the rocks.

In doing so, if you break this rock
you will find water inside.
As the Celestial Master, the Almighty says:
"If you break the rocks you will find water inside,
even the rocks fear me, fear my greatness."

Moustapha Chein

Mont-Tremblant



samedi 29 juillet 2023

{Bare feet}


Draw, tear, paint,
Fascinates, shatters, breaks,
Stimulate :
every colour,
every trend,
every thought,
Get out of this fear.

Breathe and start again,
you're gone,
scurry away.

Dulcinea, gazette,
chimera.

This intensity travels,
this perdition crossed,
between life and hope, between anguish
and fear.

You are a thrill, a phobia of perfection,
you are song, dance and fascination,
you want to, you pretend to paint,
but in truth you tell,
you write with every fragment of this ink,
you narrate with each colour of this coating.

This design, this drawing,
you shape, you forge, you burn,
this allegory in watercolour,
you consume.

Oxygen of passion
and caricature this tempera.

Release, let go, vibrate,
Stop, cease, pause
Stop.

Breathe in...

Stop sketching this canvas
on the ground, which you bury,
dig it up and squeeze it
so tightly,
that your bare feet dance,
wobble, waltz.

Dance my sweetheart,
Sing my «Bely »
And explode in this fresco.

In my pastel work,
in my canvas on the ground,
bitumen I pray you,
describe and write our emotions.

And in my soul sleep.

Draw this design
And let my words be aimed
destiny and meaning.

Tell the story of our lives,
I pray you.

In these colours the soul returns,
for in my poetry you revive.

In these euphoria
I pray you,
live, I follow you.

I am in love with your colours
for I cherish your flavours.

(c) Moustapha Chein

29 juillet 2023, 

Montréal




{Les mots se jouent de nous}

Le cheminement intime conduit à s’interroger sur le jeu des mots, leurs malices, leur humour et à quel point, ils se rient de nous. Car oui,...