mercredi 29 novembre 2023

{Reborn}

Reinventing yourself every day,
is rebirth;

There is good in solitude,
this solitude ravished,
Where our sorrows are gladdened;

To be reborn,
connecting with the self,
navigate through your emotions,
listen to your inner self,
talking to it for hours,
taking it on a journey through these lands,
versified, sung, told,
Beauty ;

Peregrinating,
joining a pure joy,
to survive;

Rewriting the meaning of resilience,
dance
and sing of this recognition,
to be life and poetry,
an eternal child.

You only live twice,
the second begins
when our faith
realises the exhaustion of the first:
"Then we lose ourselves in these dunes,
this deserted silhouette,
these recounting winds,
a past reconverted
into hearing".

It is at the risk of your sorrows
that your happiness takes shape,
it is to the past that you owe the present,
it is to the horizon
that you owe your new beginnings.

So I spoke to the plants,
I sang to the palm trees,
I exclaimed when I discovered the Pyrenees,
I went on long walks,
I climbed,
and the more I straddled,
each of my sorrows,
I crushed.

I became essence and rebirth,
and in each of my roses
I breathed,
that air of letting go;

Congratulated,
Where poetry is sacred,

I became again,
And to my self
I reappeared.

(c) Moustapha Chein

Montreal,

29th November 2023.




{Renaître}

Se réinventer chaque jour,
c’est la renaissance;
Il y’a du bon dans la solitude,
cette solitude ravie,
Où nos peines sont réjouies ;
Renaître,
se connecter avec son self,
naviguer à travers ses émotions,
écouter son moi intérieure,
lui parler des heures,
le faire voyager à travers ces contrés,
versifiés, chantées, contées,
Beauté ;
Pérégriner,
jointoyer une joie épurée,
survivre;
Réécrire le sens de la résilience,
danser
et chanter cette reconnaissance,
d’être vie et poésie,
un éternel enfançon.
On ne vit que deux fois,
la seconde commence
à l’instant où notre foi
réalise l’épurement de la première :
« Alors se perds dans ces dunes,
cette silhouette déserte,
ces vents contant,
un passé reconverti
en ouïe »
C’est au risque de tes peines,
que ton bonheur se profile,
c’est au passé que tu dois le présent,
c’est à l’horizon,
que tu dois tes recommencements.
Alors, je parlai aux plantes,
je chantai les palmiers,
je m’exclamai en découvrant les Pyrénées,
je m’adonnais à ces longues randonnées,
j’escaladais,
et plus j’enjambais,
chacun de mes chagrins,
j’écrasais.
Je devenais essence et renaissance,
et dans chacune de mes roses,
je respirais,
cet air de laisser-aller ;
Félicitée,
là où la poésie est sacrée ;
Je redevenais,
Et à mon self
je réapparaissais.


© Moustapha Chein

Montréal,
29 novembre 2023.



samedi 25 novembre 2023

{Bigle-moi}

Regarde-moi et aime-moi éternellement,
Regarde-moi et laisse-moi errer, l’air fêlé ;
Regarde-moi et laisse-moi me mouvoir,
dans ton regard ;

Regarde-moi : vois –tu mon air patois ?
Vois-tu ces étoiles volées de toi;

Vois tu, sens tu, entends-tu ?
Vise mes yeux et bigle-moi !

Regarde-moi et dans tes yeux emprisonne-moi;

Envole-toi,

Et,


Emmène moi…



(c) Moustapha Chein




mardi 21 novembre 2023

{Let's fall in love}

Let's go around the world
like birds,
let’s love each other endlessly
let’s rediscover each other
and in poetry we are reborn;

let’s peregrinate,
with only our reserve
our infatuation;

let’s savour each other,
with breakfast
our croissants,
these roses I'll bring you
to bed,
for a lifetime,
plucked from the depths of my ears.

Let’s fall in love
and live again;

come, follow me
and dive in,
hurt yourself
and begin again

The heart has its reasons
that reason ignores.

Come, let's build our reserves
in a family
for a lifetime.

Come, my candid
be a child
and let's fly.

Come and land with me in Venice
where I'll sing to you every morning
my love motto.


(c) Moustapha Chein

21st November 2023,


Montreal.




{Viens on tombe amoureux}

Viens, on fait le tour du monde
comme des oiseaux,
viens, on s’aime à n’en plus finir
viens, on se redécouvre
et en poésie on renaît ;

Viens, on pérégrine,
avec comme seule réserve
notre entichement;

Viens, on se savoure,
avec comme petit-déjeuner
nos croissants,
ces roses que je t’apporterai
au lit,
pendant toute une vie,
cueillis au fin fond de mon ouïe.

Viens, on tombe amoureux
et on revit;

viens suis-moi
et plonge,
blesse-toi
Et recommence

Le cœur a ses raisons `
Que la raison ignore.

Viens, on fonde nos réserves
dans une famille
pour toute la vie.

Viens, ma candide,
soit enfançon
et volons.

Viens atterrir avec moi à Venise,
là où je te chanterai tous les matins
mon amour devise.


© Moustapha Chein

21 Novembre 2023.

Montréal.





{Sufi mon secours}

Sufi, Sufism,
Sufi mon amour,
laisse-moi te dévoiler
aux entichés.

Sufi en toi,
j’ai retrouvé mon âme,
que j’avais envoyé me précéder
pour trouver mon créateur,
et récupérer sa lumière infinité;

Mon âme m’est revenu les mains vides,
m’invitant à fouiller en elle,
clamant que son essence est sufi.

Aller-retour alors en vain,
il me fallait une explication,
j’ai commencé à m’éduquer,
me parlèrent alors ces montagnes,
ces vents me porter,
ces arbres silencieux et pieux
priaient,
ce sol témérité.

Chacune de ces composantes du globe,
avaient en commun le Sufisme,
chacune d’elle priait de l’intérieure,
dans un silence à déchiffrer,
une somptuosité coloriée,
par ces invocations répétées,
chacun de ce atome le priait,
lui le Suave.

Mon âme m’est revenu les mains vides,
m’invitant d’abord d’aimer,
à d’abord me soucier,
du prochain,
mais aussi du coupable et des dédains;

De m’effacer dans ses besoins :
lui le passant, le marchand,
le Pérégrin.
Des mains vides au cœur rempli,
le soufisme emplissait
mon cœur d’amour,
pénétrant dans son jardin,
j’en sorti satisfait,
ne sachant faire qu’une chose :
AIMER.

Et le savoir alors, et l’apprentissage?
Il est arrogance et vanité
sans humilité, sans sensibilité.

Efface-toi d’abord
et ensuite apprends
aime d’abord
et par devant instruis-toi
nettoie-toi et lis,
aime et revis;

Soufi mon amour,
pour qui je vis,
Tidjania d’où je prie.


© Moustapha Chein,

21 novembre 2023.  




lundi 20 novembre 2023

{Love transcends all}

Love stumbles,
transcends,
hurts itself
and when it rises again
it sews.

Love transcends despair,
enriches drawers,
and fills mirrored hearts;

Love transcends poverty,
illness and pain,
and permeates every hope,
healing convents,
torn apart by these atrocities.

Love is that friend,
a friend to call,
in the middle of the night
when the grieving soul
searching for loyalty.

Love transcends us,
these divorcees,
those torn apart,
who have sometimes stopped listening to it,
but love was the judge they needed.

Love transcends absolutely everything,
And when it is pure, it allows you to paint,
When it is founded, it allows us to resolve;

After a long epic,
love allows us to find each other again,
at the end of the road,
sometimes breathless,
but always infatuated;

Love is us,
transcending
and reborn in each of you;

Love is eternity,
whether friendship or sonnet,
kinship, or madness begun anew.

Love is divinity,
And it stitches everything together.

Moustapha Chein

20th November 2023.



{L’amour transcende tout}

L’amour trébuche,
transcende,
se blesse
et lorsqu’il se relève,
recoud.

L’amour transcende les désespoirs,
enrichi les tiroirs,
et remplit les cœurs miroirs;

L’amour transcende la pauvreté,
la maladie, les douleurs,
et innerve chaque espérance,
pansant les couvents,
déchirés par ces atrocités.

L’amour est cet ami,
à qui téléphoner,
au milieu d’une nuit
où l’âme éplorée,
cherche loyauté.

L’amour nous transcende nous,
ces divorcés,
ces déchirés,
qui ont parfois cessé de l’écouter,
mais l’amour était le juge qu’il leur fallait.

L’amour transcende absolument tout,
Et lorsqu’il est pure, il permet de peindre,
Lorsqu’il est fondé, il permet de résoudre;

Après une longue épopée,
l’amour permet de se retrouver,
au bout du chemin,
parfois essoufflé,
mais toujours entiché;

L’amour est nous,
transcendant
et renaissant en chacun de vous;

L’amour est éternité,
qu’il soit amitié ou sonnet,
parenté, ou folie recommencée.

L’amour est divinité,
Et il recoud absolument tout.

© Moustapha Chein

20 novembre 2023,

Montréal,



{L’arbre à silence}

Gardien de nos secrets,
ancêtre de nos souhaits,
l’arbre à silence s’évertue
à conserver.
Traversant saisons et mondanité,
témoin de cet urbanisme vanté,
Il est parfois arraché en silence,
à la grande joie des promoteurs immobiliers,
et même à terre il pleure en silence et conserve.
L’arbre à silence mon confident,
qu’as-tu entendu récemment,
qu’as-tu vu ?
Conte-moi ces empires et Ramsès,
Conte-moi le Roi Alexandre
Et Salah-Dine,
Conte-moi la Perse,
et transperce nos psychés,
poses-y tes souvenirs.
Je suis témoin,
Et je transmettrai aux générations futures,
à ceux parmi eux qui sauront déchiffrer,
cette atteinte à la nature,
ces génocides assumés,
Et je leur dirai que
« c’est en plantant, en semant,
qu’ils vont se reconstruire. »
Je leur conterai aussi l’espoir,
les lendemains verts,
Et je leur rapporterai que des humains,
se sont battus pour notre survie,
ils ont même porté le surnom de « vert »,
parfois d’écologie,
leur humanité chevauchait la forêt
et se souciait.
Je serai aussi le jardin de ces nouveaux nés,
leur lieu de récréation,
leur « cache-cache »,
je les rassurerai ;
Et leur apprendrai,
que toute ambition est compatible avec l’altruisme,
que le seule savoir
est celui d’aimer,
ainsi ils plaideront que :
« grâce à l’arbre du silence,
tout ce qu’ils ont su faire et sauront,
se résumera à aimer. »
© Moustapha Chein,
Montréal,
20 novembre 2023.



samedi 18 novembre 2023

{Où sont mes émotions ?}

Où sont mes ressentis après ton décès,

tout ce que j’ai su faire c’est m’éloigner,

m’abritant dans un renfermement sur soi,

le dévouement à l’autre,

ce chant mélancolique,

qui consiste à éteindre la radio,

à supprimer ses ondes intérieures,

pensant qu’il est de l’essence,

d’écouter seulement ces chants de l’enfance,

ma fille, ma renaissance.

 

Ma princesse :

 

 « j’ai cherché à transformer ma douleur,

en un espoir éternel de voir ton heure,

celui où tu composeras des mélodies,

où tu braveras toutes ces craintes, ces phobies,

et où tu écriras comme lui, ce poète,

celui qui m’a dit « agis »,

tu es « Hayat », cela signifie « vie »,

j’ai commencé alors à lui conter à ma douleur,

et lui en arrière-fond la peignait avec splendeur. »

 

Je lui disais cesse donc,

avec cette gouache, cette acrylique noire,

car elle est d’encre et tu en es l’auteur,

ne vois-tu donc pas que je suis timide,

laisse mes émotions voilées,

et cesse de les déterer dans le vide.

 

Le poète lui rappela alors,

que le vide ne peut exprimer,

Et que chacun de ses mots,

chacune de ses mélancolies,

était en réalité sensibilité et espoir,

courage et résilience,

Car encore contés,

encore racontés,

encore chantés;

 

Il lui dit alors laisse-moi peindre cette rose,

faite d’épines et de joie :

ainsi est la vie,

l’épreuve et le recommencement,

la douleur et la peur,

courage alors mon enfant,

celui qui l‘affronta vaillamment.

 

Je faisais alors mes Adieu,

à cet amour douloureux,

soudainement arraché à la fleur de l’âge,

mon meilleur ami,

celui qui me faisait rire,

l’encyclopédie de mes interrogations,

cet homme généreux et altruiste,

aimant se perdre dans ces océans,

pêchant et s’émerveillant tel un enfançon,

cette complicité, se transformant en un enfant.

 

Il est heureux enfin,

de me voir pleurer,

exprimer ce deuil,

enfin,

que j’ai finis par murmurer,

et qui a été dévoilé au grand monde

par ce conteur nomade,

 

ce parolier qui vient récupérer,

les intérieurs du monde

et les laisse exploser dans sa poésie,

ainsi il était le témoin de nos ouïes,

et dans chacun de ses mots on revit,

dans chacune de ses proses on renaît;

 

Elle est rose,

cette vie,

qu’elle est belle cette terre,

qu’on occupe tous avec énergie.

 

 

© Moustapha Chein

 

Montréal,

 

18 novembre 2023.




 

 

mardi 7 novembre 2023

{The sun cut}

Unattainable, too burnt out,

Unbeatable, too well thought out,

Conceived by a celestial to our eyes veiled,

The sun cut off, by our dreams brushed,

Interspersed, so that our muse told,

 It illuminates our words, our verses, our dances,

under this torn sun.

 

Stable it is, this sun, yet scorched,

We stand in awe, enchanted.

 

I want to penetrate it without burning myself,

just to touch my dreams, to leave them hollow,

the vast plain of an empty land of height, chopped up,

nerved, cut, barbarous, violently torn.

 

Sun found,

of these lives, in written hands,

these tears of offspring,

these children's dreams,

spat out,

in words spoken,

in deaths perpetrated,

the sun burned on this spilt blood,

and yet the sun shone and remained.

 

He filmed the murdered as witnesses,

witnessing their murderers, it tore itself apart,

and burnt these holy lands,

inhabited by so much fear,

of a populace shaken by extremists,

bred by the very people who preach freedom.

 

The sun flowed,

in lava expressed itself, in suave said:

“Stop killing each other, learn to appreciate me,

To love each other, to send each other words,

Not projectiles,

Of your hatred poured out, thinly veiled, under your eyelashes,

You show it.”

 

The sun cut off,

by our verses gathered,

in one piece reassembled,

unified, singing the day,

it oozed

on this winter earth and burnt it,

burned it, lit it and said :

 

“Wake up and live,

get up and look”

 

This sun that in the distance seems to be setting,

And yet from distant horizons it continues to illuminate.

 

© Moustapha Chein,

 

Montréal

 

07 novembre 2023




lundi 6 novembre 2023

{Prayer for the absent}

vendredi 3 novembre 2023

{Qu’il n’ait pas de fin ce refrain}

Qu’il n’ait pas de fin ce cri de poésie,

qu’il n’ait pas de fin ce malentendu :

celui de notre amour en détritus,

en milles départs et sans fin,

en milles brisures et en cassures,

mais en éternel recommencement.

 

Qu’il n’ait pas d’épilogue,

qu’il n’ait pas de fin,

ce monologue racontant notre dessein,

de voir ce monde en harmonie et sans dédains,

de voir notre amour en orchestre enfin,

en symphonie, en mélodie mais surtout sans fin

composé par Bach et orchestré par Chopin.

 

Qu’il n’ait pas de fin ce poème,

bohémien certes mais non en vain,

il vient réveiller nos sens,

nos cœurs et nos instincts

qu’il vienne alors façonner notre chemin;

 

Qu’elle n’ait pas de fin cette joie,

qu’elles n’aient pas de fin ces fissures,

car seul toi sais les recoudre.

 

Qu’elle ne s’arrête pas cette épopée,

qu’elle raconte nos rêves,

nos passions,

qu’elle nous rappelle nos entailles,

nous conte nos échancrures;

 

Que ces bouts rimés,

viennent panser nos coupures,

qu’ils viennent renforcer nos liens,

les broder délicatement à la main.

 

Mais qu’il ait une fin ce désamour régnant,

dans ce monde baignant,

Saignant : de sang et de guerre gouvernant ;

 

Qu’il retrouve sa logique,

qu’il retrouve sa cohésion,

qu’il soit enfin,

À la paix enclin,

à la différence couffin,

à la tolérance écrivain.

 

Qu’il n’ait pas de fin ce refrain,

qu’il n’ait pas de fin ce quatrain,

qu’il poursuive dans ton intérieur son chemin,

 

Je t’aimerai encore demain.

 

© Moustapha Chein

 

03 Novembre 2023,

 

Montréal.



 

{Les mots se jouent de nous}

Le cheminement intime conduit à s’interroger sur le jeu des mots, leurs malices, leur humour et à quel point, ils se rient de nous. Car oui,...