jeudi 12 octobre 2023

{Laideurs Politiques : Bandes d’Étripés}

Politiques,

Politiciens,

Politis,

 

Vous pensiez m’échapper,

ma plume vous n’en voulez?

 

Politiques,

vous nous avez épuisé.

 

Politiques,

je ne pouvais que me retourner,

vers-vous,

pour vous étriper.

 

Politiques,

vous êtes des animaux,

oui Selon Aristote,

vous êtes des caniveaux.

 

Politiques,

tant de mensonges,

tant de politiques,

tant de piques,

tant de songes.

 

Politiques,

menteurs vous êtes,

prometteurs vous l’êtes,

non faiseurs vous faites.

 

Politiques,

amoureux vous êtes?

oui de l’argent vous l’êtes,

du pouvoir vous faites,

pour faire la fête

avec vos cliquettes.

 

À la charité,

vous n’êtes,

pas plus qu’un jeu d’échec.

 

Des lépreux vous êtes,

vos clichés,

Vous ont tenu tête.

 

Votre voie,

en est donc spectre.

 

A l’hémicycle absent,

au vote non présent,

d’une constitution,

que vous, bandes d’étripés,

modifiez comme bon-vent,

vous semble, vous comble.

 

Vous-nous biaisez!

Politiques que vous-êtes?

 

Oui vous-êtes!

Car citoyens nous sommes,

vous-nous la faites

à l’envers,

sans casquette,

sans cachette,

Juste une petite « déguisette ».

 

Politique vous faites,

Oh oui certes,

mais pas dans l’acte vous êtes.

 

Mensonge vous inspirez.

vos cliquettes,

vos sonnettes,

vos sornettes,

vous tiennent tête.

 

Votre sornette, en attitude hautaine,

elle vous guette.

 

Fidèles politiques

restez bêtes.

 

Car moi Sornette je suis Zen,

Simplement harassé.

 

Et vous Populas,

où sont vos clochettes?

 

Il est temps d’y jouer,

à cette fléchette;

 

Laquelle?

Celle qu’on met,

à l’envers vous êtes,

derrière,

vous ne tenez point tête.

 

Ils ont fait votre fête,

en se payant vos têtes!

 

POPULAS,

 

Êtes-vous Las,

de cette politique d’étripés

sans félicité,

aucune,

juste une témérité,

à vouloir,

nous planter.

 

Populas

 

Réveillez-vous donc

Brandissez le Glaive,

Éveillez-vous donc,

 

Populas?

 

Oui pérégrin.

éveillez-moi donc

tuez-moi,

Réveillez-moi donc.


(c) Moustapha Chein


Montréal




{Sur les Rails du bonheur}

En regardant de ma fenêtre,

l’allée le paysage,

qui semble a chaque saison,

changer d’âge ;

 

En regardant les rails qui restaient identiques,

comme si nous étions toujours au point de départ,

je me demandai alors vers où nous mène ce train,

vers la joie,

le bonheur,

ou vers un rêve en vain.

 

On se demande alors,

toujours le regard figé par la fenêtre,

que nous a apporté cette errance,

certainement la rencontre d’un être cher,

qui de cette même fenêtre,

nous disait salut de la main,

quand le train commençait à s’éclipser.

 

Que nous a apporté cette découverte,

que nous a t’elle enseigné :

 

« Que le bonheur que nous avons vécu,

 n’est pas l’exquis.

que ce même train qui nous a exalté vers cet être cher

va nous enlever de lui pour nous ramener au point de départ. »

 

Comme ci cette euphorie,

n’avait d’antan existé,

et a laissé place à l’à part ;

 

Cet éphémère auquel nous nous accrochons,

ce laps de temps si court parfois,

qui nous vend cette idée du magique,

au point que si la rencontre,

ne répond pas à l’attente

le choc en est encore plus violent.

 

À en vouloir au train,

d’avoir été à l’heure pétante,

Nous ayant ainsi conduit,

vers un chagrin déguisé en bonheur ;

 

Et comme ayant tout investi,

dans ce mirage,

nous ne voulions donner l’occasion à ce train,

de nous voler à cette harmonie,

parfois déguisée en trouble,

cet hymne à la vie.

 

Alors on décide de se battre,

pour cette ivresse,

et d’essayer une dernière chance,

en espérant,

qu’elle ne nous mène pas vers la décadence.

 

Tout ceci dans la quête d’une félicitée,

dans la collecte du ravissement,

mais le fait d’être lié à un train,

ne ferme-t-il pas toute voie à la joie ;

 

Pourtant sur ces rails,

le train semble nous y conduire.

 

À nous de nous battre,

pour que ce bonheur

ne se déguise en malheur.

 

À nous d’aimer,

Et de pérégriner.

 

 (c) Moustapha Chein


15 Décembre 2009,


Paris.




{Souviens toi d’aimer}

Souviens-toi d’aimer les horizons,

les sons,

les recommencements.

 

Souviens-toi d’aimer les matins,

les brises,

les soleils levants,

souviens-toi alors de briller.

 

Souviens-toi d’aimer les oiseaux,

leurs chants,

les enfants

leurs boucans.

 

Souviens-toi et renais.

 

Recommence et offre ton cœur,

au monde, à l’infini, au passant

et même au méprisant!

 

Aime

et diffuse ce souffle de vie

qu’est l’amour.

 

Souviens-toi d’aimer tes peines

tes pleurs, tes blessures,

elles sont huile et acrylique,

sers-toi en

et peins

ta vie,

tes ouïes,

tes cris.

 

Peins-toi et souviens toi :

que tu as aimé́

que tu as été blessé

que tu as vécu

que tu as donné.

 

Souviens-toi tes rêves,

souviens-toi d’aimer,

et à l’oubli ne te résous jamais. 


(c) Moustapha Chein


Montréal,


Artiste peintre : Brigitte Darvet




vendredi 6 octobre 2023

{Les couleurs des Nomades Maures}

Ces pérégrins maures savaient,

qu’aussi loin soit l’oasis,

on y trouve toujours un sentier.

 

Les couleurs des âmes maures,

ceux qui occupent leur nuit,

avec ces symphonies,

tant d’un bleu de nuit,

tantôt bluet,

tantôt targui.

Combien de joutes verbales,

sous cette pleine lune,

ont été accouchées par ces forains,

se concurrençant dans cette littérature lyrique,

où réussira à conquérir la dulcinée,

celui dont la fougue verbale,

produira une verve amoureuse,

ardente.  

 

Les pastels des nomades,
sont qu’au soleil du jour,
ils sont « Medahins »,
louant leur prophète, le maître de leur Cour,
Et durant la nuit, ils devenaient conteur,
de leur cœur,
par la beauté bédouine dominé,
et avec le sourire d’une femme maure coloré.

 

La teinture de ces turbans migrateurs,

est qu’ils étaient d’un bleu nuit durant le jour,

pour mieux affronter cet harmattan frappant,

et d’un blanc lacté sous cette pleine lune,

pour mieux toucher ces déesses,

ces formes déhanchées,

voilées par cette « Melehfa »,

alors ils tentaient,

de les approcher avec « Leghne ».

 

Les tonalités de ces nomades maures,

sont qu’ils furent aussi guerriers,

chassant de leur terre sainte,

ces colons venus dominer leur somptuosité.  

 

La gouache de ces voyageurs aimants,

est qu’ils transportaient,

avec eux des écoles,

des « Mahdharas »,

où des étudiants du monde entier,

venaient s’abreuver,

et découvrir qu’au final nul n’eut jamais su.

 

© Moustapha Chein


Montréal,




jeudi 5 octobre 2023

{Papa}

Papa danse avec moi,

Papa ne vois-tu pas,

que je m’abreuve de toi?

 

Papa ne sens-tu pas,

n’entends-tu pas,

que tu es mon modèle;

 

Je m’envole et récolte tes ailes,

éparpillées ci et là,

peintes dans ces brumes,

ces cumulus de nos envies.

 

Papa montre-moi,

comment tu turbines ton turban,

et enrôle ton foulard;

Papa je veux être toi.

 

Quelle lourde responsabilité,

que voici, que voilà,

« Fils », je suis humain,

dédain parfois,

mais forain.

 

Je suis ambitieux aussi,

mais toujours au « Hawli » attaché,

il fait mon identité.

je l’enrôle de bon matin,

et me voilà prêt à affronter,

les défis de mes mouvements,

parfois en tourment,

mais courageusement devant.

 

Je veillerai à m’inspirer du prophète Louqman,

pour te transmettre les bonnes références,

de ces valeurs acquises au fil du temps,

et dont le commencement était ce dromadaire,

qui élisait domicile à Medine,

choisissant la demeure,

de notre bien aimé,

ce père du « Dine ».

 

Ces valeurs traversèrent les âges,

se perdant souvent au virage,

de nos ambitions,

de nos désirs parfois injustifiés.

 

Je te transmettrai alors,

de ne jamais te choisir au détriment d’autrui,

mais de considérer aussi :

où mets-tu les pieds,

veiller à ne point t’oublier,

à ne point te brûler.

 

Chante nos turbans,

nos enfants,

nos théières pendantes,

jamais rangées,

mais secouées,

moussées avec amour,

accompagnant souvent ces « Medihs ».

 

Ces nuits où tant de rêves sont clamés,

naissant sur les guitares et les « Tidinites » des « Iguawens »,

tu sais ces chanteurs de l’âme,

dont le verbe est l’éloge de leur guide,

ce prophète aux mille et une gîtes;

 

Ces « Iguawens » tu sais,

abrite-toi sous leur tente,

ils te guideront,

ils répareront aussi,

parfois ton âme brisée,

et dans une symphonie mozartienne,

ils t’emmèneront dans des contrées,

que jusque-là tu ne pensais exister,

suis-les ils te préserveront.

 

Sois soufi,

car le Soufisme est soin des maux,

voyage des gémeaux,

le soufi est l’étau,

mais aussi l’eau,

l’allégorie non d’une caverne,

mais d’une verve,

où l’âme en berne se dévoile,

et chante réserve.  

 

Intègre la politique,

puis concerné te sens-tu,

éveillé demeures-tu;

 

Et volette mon fils de tes propres voilures,

piquant d’une toile épique,

chaque âme qui empruntera ton sentier.

 

© Moustapha Chein,

 

Montréal,

 

05 Octobre 2023.




{Dattier d’Afrique}

Mère repose-toi
et de ton dos dépose-moi.
Ces dattiers, cette harmonie,
ces « éblouissances »,
ces Marmites du bonheur,
Cocotte du partage,
du sourire,
d’une heure,
celle de la réunion des cœurs
en chœur et en symphonie,
chantant ces moments de réconfort.
Marmite du partage,
Majorité d’espoir,
de l’enfance,
Marmitée de la récolte,
d’une récolte parfois mince,
mais pilée avec générosité,
dans un mortier rempli d’amour.
Ces champs,
ces mères,
nourrissant des villages,
des prairies.
Ces paysages,
ces visages.
Ces dattiers
parfois terrains de jeu,
sources d’énergie,
de sucres et de vie.
Ces champs où des chants d’espoirs
accompagnent les récoltes.
cette eau diamant,
précieuse, rare,
puisée du fin fond de nos âmes,
eaux nous étions
et au recommencement eaux nous devînmes.
Ces fermes,
ces vaches,
paître dans ce vert pâturage.
Ces cris d’enfants là au loin,
dessinant ce tableau de nos ouïes,
nos vies en éternel recommencement,
bercés par ces chants d’oiseaux au fil de la nuit,
réveillés par ces cris de coques impatients,
de nous voir traire, récolter, aimer et partager.
Dattier d’Afrique que je t’aime.
Mère d’Afrique et de l’humanité,
Caquelon du partage,
que de valeurs ci et là
acquises dans cette simplicité du lac,
de nos songes.
C’est aux côtés des Méharis,
que nos rêves se sont dessinés.
Terre d’Afrique,
mère d’Afrique,
Tu es berceau,
Tu es vie!

(c) Moustapha Chein
Montréal



 

mercredi 4 octobre 2023

{La résilience est l’essence}

Les voiles de ma vie,

Les écrins de mes cris,

ces cris de tourment,

ces chagrins brossés par des questionnements :

 

« Pourquoi moi?

Qu’ai-je fait,

Qu’ai-je tenté

n’ayant plu à la divinité,

au grand désarroi de mon amour des Randonnées »;

 

Chaque chirurgie, chaque recommencement,

était pour moi un lancement,

vers cette résilience qu’enfant j’ignorais,

d’antan bercé par cet amour maman,

je croyais alors tout acquis,

tout naquit,

dans une vie d’abondance ;

 

C’est dire à quelle enseigne,

mes parents pourtant ouvrier,

nous soignaient,

nous offraient sans compter.

 

Choix divin, circonstance de forain,

je multipliais les équations amoureuses,

cueillies dans une marmite de tendresse,

et servi avec dévotion, dévouement et allégresse.

 

Elle était mère, au ailes pleins d’elles,

et j’étais fils, rêveur, bricoleur,

entrepreneur,

mais aussi cachotier,

car je ballottais mes souhaits,

dans ce quartier des Mureaux ;

 

Cette France où nos valeurs parfois se contredisent,

mais qui aussi a été soin de mes émois ;

 

Cette France où j’appris à sortir de mon cachot,

pour défendre mon identité d’enfant nomade,

d’enfant noir,

voulant dévoiler sa vie, son combat,

sa résistance, ses ébats ;

 

alors je m’écris, j’écrivis,

et je vous pose mes songes,

dans ce dévoilement qu’est ma vie ;

 

Courage à vous,

vaillants tenaces, pérégrins,

résistants à ces lendemain parfois sibyllin ;

 

Refusez le défaitisme,

et rebutez les porteurs de drapeaux,

du pessimisme,

d’une mélancolie injustifiée ;

 

car tant qu’il y’a vie disent-ils il y’a espoir,

c’est sous cet aphorisme que je me suis abrité,

pour vous conter les voiles de ma vie,

naviguant et surfant sur nos peurs,

pour renaître poésie ;

 

Je dis alors à l’épreuve « Merci »

et avec gratitude au Maître Céleste :

Porte-moi vers l’Est,

là où toutes mes craintes seront larguées,

à ce quai,

où j’ai décidé d’amarrer mes témérités.

 

© Moustapha Chein

 

Montréal,

 

04 Octobre 2023

 






 

mardi 3 octobre 2023

{Je suis né avec du sable dans les yeux }

Suivez moi,
louez avec moi,
ce désert bohémien,
ce peu fréquenté parfois oublié,
berceau pourtant de la résilience,
de l’endurance.
Suivez-moi, je vous guiderai
avec ma canne de berbère,
ma caravane de forain,
d’émissaire des lendemains,
pour vous conter mon désert.
Je suis né avec du sable dans les yeux,
car la sortie n’est pas sur un terroir hospitalier,
mais sur une terre sanctifiée,
par chaque grain, chaque sablier,
façonné, dessiné par ces dunes,
fascinée par ces buttes,
heureux d’enfin toucher au but,
de sentir cette taupinée;
Secoué à l’extraction,
pour me retirer des yeux cette arène,
Et m’allaiter avec des grains d’amour,
épars, récoltés ci et là avec bravoure.
Je naquis dans un environnement bon enfant,
où les oasis étaient fuyants,
appréhendés au bout d’une longue épopée,
où chaque fragment de cet harmattan,
nous sifflait un vent porteur d’espoir,
chaud certes mais rafraîchissant à la fois,
car il nous transportait vers cet havre terroir.
Suivez-moi,
je vous conterai Maman,
cette douce dame à la main sur le cœur,
brassant chacune de nos peurs,
dans le mil du courage,
de l’hardiesse et de la vigueur.
Suivez-moi,
je vous conterai Papa,
ce dessinateur, peintre de nos effrois,
qu’il transformait en joie,
dans un patois dont il était seule maître,
et qu’il exprimait régulièrement dans ce prétoire,
il était ainsi maître des lieux :
cet audimat,
ce tribunal perché à ses lèvres,
suivant avec admiration
chacune des ses fougues verbales,
il était passion, élégance, nomade
Et Maure.
Suivez-moi,
et je conclurai avec vous cette épopée,
désertique, désert, thébaïde,
pour vous exprimer nos retraites paisibles,
nos chansons, nos « givans » et « radats »
accompagnés d’un thé intrépide.
Suivez-moi,
et voyagez loin de vos confins habituels,
bercés dans des matins au miel,
parfois à l’eau gaspillée, à la nourriture jetée,
quand les nomades la cuisinent dans leur cœur,
pour la pondre en chœur,
la chanter dans un symphonie de gratitude,
exempte de lassitude,
ces quotidiens bercés par nos chameaux,
Et parfois oubliés par nos pairs,
ces humains à la mémoire quelquefois menu.
Suivez-moi,
suivez-nous,
car au commencement était un désert,
étau de vos essences,
naviguant au chant berbère.

(c) Moustapha Chein
Montréal,

03 Octobre 2023 



{L’esprit dans les Brumes}

Nué, nue, cumulus,
esprit dans les nuages,
et voici cet adage,
traversant les âges,
à vous chanté avec humour,
par ce nomade pérégrin en demi-tour.
Réflexion, flexion,
les pensées nous échappent,
et elles se posent avec intuition
sur ce mont,
cette accumulation de sommets,
vifs, récupérant nos espérances,
les transformant en renaissances,
de rêves, d’ambitions, de bouleversements,
assis, bâtis, par cette résilience.
Oui nous avons la psyché en nébulosité,
mais c’est le candide en nous,
qui nous voue
et nous pousse vers cette pioche,
où chacune de nos défaites se refait
gambade et refleurit,
pour renaitre mioche.
L’enfant touareg, l’enfant targui
naquit la tête dans les étoiles,
ce quotidien désert de peines,
pavé d’enchantements,
de nouveaux départs,
d’allers-retours,
et de tentes bâtis en recommencement.
Ce foulard, sur lui porté,
voilant ses fragilités,
dévoilant sa témérité,
oui l’esprit s’est envolé;
au moment où l’âme s’est joint à l’étau,
courage alors est né avec son cri de bébé.
Les nuages devinrent son domicile,
cette tranquillité qu’il peint en île,
se refugiant dans chaque nimbus,
récupérant ses rêves dans ces stratus ;
Cet enfant errant,
Ce nomade maure protégea,
avec endurance ses ambitions ;
Et toujours l’esprit dans les nuages,
il décida d’écrire ses pages,
et de créer son propre bonheur,
conçu à l’image de ses vœux,
à la hauteur de ces paysages
qui bercèrent son premier âge.

© Moustapha Chein,

Montréal,



{Les mots se jouent de nous}

Le cheminement intime conduit à s’interroger sur le jeu des mots, leurs malices, leur humour et à quel point, ils se rient de nous. Car oui,...